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Stefan Bratzel, de l'Auto-Institut Bergisch Gladbach, est intervenu lors de la «Journée des garagistes suisses» 2019. Source : AGVS-Medien
Des experts tels que Stefan Bratzel, du Center of Automotive Management à Bergisch Gladbach, ont également expliqué la difficulté de dresser le bilan environnemental des véhicules électriques et de le comparer à celui des véhicules thermiques. On ne connaît par exemple pas précisément la durée de vie des batteries de propulsion dans le cadre d’une utilisation quotidienne. «Les hypothèses concernant la taille de la batterie, le rendement kilométrique, le mix électrique actuel et futur sont autant de facteurs qui influencent le calcul et le résultat du bilan environnemental.» Le reportage «planet e.» de ZDF montre clairement que le moteur électrique doit, lui aussi, encore relever de multiples défis. C’est pourquoi il ne faut pas oublier que d’autres voies sont susceptibles de mener à l’objectif net zéro si l’on fait preuve d’ouverture technologique.
Les objectifs climatiques généraux de l’UE pourraient par exemple être atteints plus rapidement et plus sûrement si des carburants renouvelables durables, comme le biogaz ou le BioGNL, contribuaient eux aussi à la réduction des émissions de CO2 du parc automobile de l’UE. Mais cela suppose d’être ouverts à différentes technologies et de ne pas interdire les moteurs à combustion. Le Premier ministre tchèque Andrej Babiš, entre autres, vient de déclarer sans ambiguïté à l’agence de presse Bloomberg qu’il votera contre l’interdiction de la vente de véhicules à combustion dans l’UE et qu’il plaidera en faveur de l’ouverture technologique dans la mise en œuvre du programme «Fit for 55». L’objectif zéro émission nette pourrait donc passer par une route à plusieurs voies en fin de compte… (pd/jas, le 21 septembre 2021)